lundi 11 mai 2009

Mouri OGOUNBIYI. « Première saison en Europe, Première Coupe »

Finale de la Coupe de France. Un à un, les Guingampais racontent leur sentiment le plus marquant.La finale de la Coupe de France 2009 reste un bonheur partagé.

Stéphane TRÉVISAN. « La frustration de la finale perdue en 1997 est effacée et bien effacée. Ce n'est que du bonheur et il a fallu attendre douze ans. A 1-0, j'ai revu 1997, mais il y a dans cette équipe une vraie force mentale pour renverser des situations difficiles. »

Guillaume GAUCLIN. « J'ai soulevé la Coupe en pensant très fort à mon père décédé en début d'année. »

Bakary KONÉ. « La solidarité du groupe est fantastique. Quand Rennes a ouvert le score, on s'est accroché et on n'a rien lâché. Tous unis comme des frères. »
Christian BASSILA. « Pendant l'échauffement, le public et le Kop rouge ont dessiné trois lettres géantes dans les tribunes, EAG avec des tifos. C'était grandiose. Inoubliable ! »

Jean-Christophe VERGEROLLE. « Je ne retiens pas une image mais plusieurs images : le Stade de France en fête aux couleurs de la Bretagne, cette formidable communion entre le public et les joueurs, l'explosion de joie au coup de sifflet final ou encore la remise du trophée. Tout était magique. Quel souvenir ! »

Felipe SAAD. « Pour cette finale historique, j'avais confectionné un drapeau, mi-Bretagne, mi-Brésil. Une fabrication maison. Je ne l'ai pas quitté de la soirée. »

Yves DEROFF. « C'est une grande fierté pour un joueur de gagner trois Coupes de France et une Coupe de la Ligue. Dans l'état d'esprit, cette victoire me rappelle la première coupe remportée avec le FC Nantes. Sur le plan émotionnel, ce fut aussi fort qu'en 1999 ».

Fabrice COLLEAU. « Christian Bassila est un homme exceptionnel. Je suis très fier qu'il soit le capitaine de Guingamp et il m'a fait un énorme cadeau. Il m'a demandé de soulever la coupe avec lui. Je ne le remercierai jamais assez pour ça. Il me l'avait annoncé à Toulouse et il a tenu sa promesse. C'est le patron du groupe, c'est le guide. Cette saison restera gravée à jamais. »

Badara SÈNE. « Lorsqu'avec Richard Soumah, j'ai porté la Coupe devant les supporters, c'est un rêve qui s'est réalisé. On a vu combien les supporters étaient heureux, combien on leur faisait plaisir. Je n'ai pas pleuré, mais cela m'a touché. Je connaissais le Stade de France, mais là c'était incroyable. »

Wilson ORUMA. « Le plus beau, le plus fantastique c'est de voir une petite ville comme Guingamp gagner une Coupe et entrer dans l'histoire. Personne ne croyait forcément en nous, mais nous avons cru en nous. ».

Lionel MATHIS. « Le truc c'est d'avoir gagné la Coupe avec une équipe de L2 alors que cela fait 50 ans que personne n'y était parvenu. C'est là l'exploit. L'ambiance et les couleurs m'ont impressionné. J'ai d'autant plus apprécié que ma famille était là parce qu'elle habite tout près du Stade de France. »

François BELLUGOU. « Ce qui m'a le plus touché est de pouvoir porter la Coupe vers ma famille et de voir mon père très ému en me voyant arriver. Vraiment, cela m'a touché et j'ai aussi pensé à tous les gens qui nous ont encouragés. »

Mouri OGOUNBIYI. « Beaucoup de grands joueurs comme Zinedine Zidane, Thierry Henry, Ronaldinho ont foulé la pelouse du Stade de France et ont marqué son histoire. Pour ma première saison en Europe, je suis très content de gagner une Coupe. »

Yohann RIVIÈRE. « Je retiens surtout l'entrée sur le terrain, il y avait énormément de bruit. La présentation des équipes où l'on était applaudi par les Guingampais et sifflé par les Rennais était également un beau moment, tout comme la Marseillaise, reprise en coeur par tout le public. »

Richard SOUMAH. « Je veux tout garder de cette soirée sans mettre en avant un moment ou un autre de cette journée inoubliable. »

Cédric LIABEUF. « Mon souvenir de la finale reste ce bonheur partagé. On a vécu quelque chose de grandiose ensemble, des moments privilégiés. La fin de saison approche mais on n'a pas envie de se séparer. »

GILSON SILVA. « Le moment le plus fort a été l'entrée sur le terrain. L'émotion était à son comble, surtout quand j'ai entendu les hymnes. Ce sont des choses qui me resteront. »

EDUARDO. « Je retiens avant tout la fête d'après-match. Avec les autres joueurs, on s'est regardé les yeux dans les yeux. Ce trophée, il est pour nous tous ! »

Aucun commentaire: