jeudi 26 février 2009

La Fbf a démissionné sur toute la ligne

Jamais au Bénin, une Fédération béninoise de football (Fbf) n’a autant montré son incapacité à gérer le sport roi. Entre deux avions et résolument tournés vers les élections du mois d’août 2009, les autorités fédérales, divisées par une crise de leadership, ont démissionné, laissant le football national dans un état comateux.

Le Bénin du football vit des heures difficiles en ce moment. La Fédération béninoise est décidément à la rue. Et les footballeurs en souffrent. L’équipe fédérale est caractérisée par une mauvaise organisation des compétitions statutaires. Rien n’est fait pour permettre aux jeunes joueurs de réussir. Le championnat de transition, organisé pour lancer une nouvelle saison avec 14 équipes, est arrivé à son terme depuis le 13 novembre 2008.

Mais, la Fédération n’a toujours pas confirmé les résultats de la Commission centrale ad hoc des règlements, pénalités et sanctions (Ccarps). Cette dernière a rendu un verdict qui envoie entre autres les Requins de l’Atlantique, Espoir de Savalou ou encore le Mogas 90 en 2è division. Selon nos informations, certains dirigeants de la Fbf n’ont jamais voulu accepter les résultats de la Ccarps. Ils comptent sur ces clubs pour rempiler à leurs postes en août et s’opposent ainsi à une partie du bureau fédéral.

Cette guéguerre ne leur permet pas de penser à la saison prochaine. Ainsi, la Fbf, qui avait annoncé un championnat semi professionnel pour début février, a sacrifié son ambition. Le président, Anjorin Moucharafou n’est pas encore intervenu sur le sujet alors qu’il est habilité à faire le point à l’issue de la saison. Même la coupe du Bénin n’est pas allée à son terme. La finale entre l’Association sportive du Port autonome de Cotonou (Aspac) et Dadjè Fc a été reportée sine die.

Dans un premier temps, on a appris que c’est le ministre des Sports qui a demandé aux autorités fédérales de surseoir à l’organisation de ce match. Mais, cette raison ne tient pas la route. C’est juste une conséquence immédiate d’une crise de leadership au sein de la Fbf. Le ministre des Sports en est conscient et aurait déjà adressé une correspondance à la Fbf pour la mise sur pied au plus tard le 6 mars de la commission d’appel qui doit trancher les cas des Requins et d’Espoir qui n’ont toujours pas digéré leur relégation et l’organisation de la finale de la coupe du Bénin pour le 15 mars.

Ce sont bien sûr des souhaits de l’autorité. Mais, les dirigeants du football béninois n’en ont cure. Ils ne pensent pas vraiment à ces échéances. Ils ont la tête tournée vers les voyages (Congrès de la Caf à Lagos, Can junior 2009 au Rwanda, match Algérie/Bénin à Blida…) et surtout les élections d’août 2009. Deux blocs sont déjà installés pour la cause.


Août, le mois capital ?

Les dirigeants du football béninois ne pensent qu’aux prochaines élections. Le président de la Fbf, Anjorin Moucharafou voudra certainement rempiler. Mais, il aura en face de lui un challenger de taille : Bruno Didavi, secrétaire général de la même association. Ce dernier n’a jamais annoncé sa candidature comme le premier.

Néanmoins, tout porte à croire que les deux seront sur le point de départ. Ce sera dur mais à l’arrivée, un seul survivra à cette bataille dans laquelle chacun laissera des plumes. La rupture longtemps consommée s’est cristallisée lors de la réception burlesque du siège de la Fbf par Anjorin Moucharafou à Djassin à Porto-Novo.

La tension entre les pro-Anjorin et les pro-Didavi enfonce un peu plus le football national. Les membres de la Fbf ont ainsi abandonné les priorités de leur association. Pour eux, le championnat et la coupe du Bénin sont des préoccupations secondaires. Même si le vainqueur de ce trophée ne participera pas à une compétition africaine des clubs, la Fbf a le devoir de remplir sa mission : organiser régulièrement ses compétitions statutaires. D’ailleurs, les dirigeants ont été élus pour assurer l’essor du football national.


Les dirigeants, le malheur du foot béninois

Le football béninois est réduit désormais aux frasques de ses dirigeants. Non contents d’avoir échoué sur tous les plans, ils ont décidé de l’enterrer définitivement. Leurs actes prouvent bien qu’ils sont sans vision et qu’ils naviguent vraiment à vue. Et l’histoire retiendra qu’ils ont participé à la déchéance du sport roi au Bénin. Ce qui surprend, c’est que les dirigeants ne font rien pour corriger le tir. Ils aiment foncer tête baissée faisant fi des remarques des vrais acteurs sportifs.

Et comme le dit l’adage, « l’erreur est humaine », en revanche « persévérer dans l’erreur par orgueil est diabolique ». Les dirigeants doivent comprendre que pour le football, ils constituent un malheur. Pendant ce temps, les férus espèrent naïvement de belles performances de l’équipe nationale dans le 3è tour des éliminatoires de la Can et du Mondial 2010. Anjorin Moucharafou, Bruno Didavi et Cie ont encore quatre mois pour donner vie à ce rêve.

Tiré de http://www.actubenin.com/

jeudi 19 février 2009

Balotelli traite ses parents ghanéens d’opportunistes

En 2006 , se déchaîne un intérêt immense de grands clubs de football autour d’un gamin de 16 ans, haut de 1m88, excellent pied droit, superbe dribleur, fantastique dans les appels de balles. Né à Palerme en Italie, le 12 août 1990, fils d'immigrés Ghanéens (Thomas et Rose Barwuah) qui, faute d’argent, l’ont abandonné dans un hôpital, Mario fut adopté à l'âge de deux ans par les Balotelli. Aujourd’hui, il juge « opportunistes » les tentatives de rapprochement de ses parents biologiques.

« Je m'attends à brève échéance à voir les "Barwuah" lancer des appels devant les caméras de télévisions, et afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté, ces appels inopportuns et tardifs, n'obtiendront aucune réponse. Au risque de me répéter, si je n'étais jamais devenu Mario Balotelli, les "Barwuah" ne se seraient jamais inquiétés de mon sort », avertit le joueur dans un communiqué diffusé par les médias italiens, en guise de réponse à la campagne médiatique de ses parents biologiques, Thomas et Rose.

Une prise de position ferme, affichée par l’attaquant de l’Inter Milan et de la Squadra Azzura très tôt pris en affection par Sylvia et Franco Balotelli, et leurs enfants, Giovanni, Corrado, et Cristina. Le petit Mario qui n’a connu que cette famille dont il est devenu le cadet des Balotelli, a du football qui coule dans ses veines.

Il a à peine 5 ans, quand il frappe dans le premier cuir avec ses petits amis de la Paroisse de Mompiano dans la province de Brescia. Il est inscrit à l'A.C Lumezzane, où à 11 ans, il est pris en charge par des éducateurs contribuent à sa formation de footballeur notamment M. Valenti, qui devient son mentor sur les terrains et en dehors.

Le 02 avril 2006, Mario Balotelli rejoint la Série C italienne, l’équipe première de Lumezzane et dispute la seconde mi-temps du match contre Padoue. L’entraîneur Salvioni qui avait fait fouler la pelouse à cet adolescent de 15 ans et 7 mois (seuls les joueurs ayant 16 ans sont admis en Série C) avait pris soin de prendre une dérogation de la Ligue de football. Mario devient le plus jeune joueur de l'histoire dans la catégorie.

La fin de la saison voit les grands clubs de Séries A et B ruer vers les pelouses de Lumezzane en quête de ce talent en herbe qui jusque là souffre du manque d’amour et d’affection de ces parents biologiques.

«Pourquoi pendant 16 ans, à part quelques visites au début, grâce à la patience de maman (Sylvia) et papa (Franco) qui m'emmenaient chez eux (les Barwuah), ont-ils cru bon de disparaître ? Pendant 16 ans, je n'ai même pas reçu un coup de téléphone de leur part pour mes anniversaires. Depuis l'âge de deux ans jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais vécu avec eux. Pourtant, maintenant ils désirent faire savoir à tout le monde que ce sont eux les "vrais" parents, qu'ils désirent mon affection, comme s'ils avaient un droit, celui du sang. » La réponse à ce regain d’intérêt du couple ghanéen pour leur fils biologique s’explique aisément.

A l’été 2006, la Fiorentina s’engage à faire signer le jeune joueur mais n’offre pas de garanties pour un suivi familial. Les parents Balotelli voulaient une option d’achat qui intègre le cursus scolaire de Mario, souvent négligé dans la formation des jeunes joueurs de la Viola. Le F.C. Barcelone se fait plus intéressé suite à un essai de 5 jours, pendant lequel Mario marque 8 buts en 3 matches. Impressionnant ! Pour les dirigeants du Barça, c’est un diamant brut. Mais là aussi, pas de garanties intégrant football et école et la distance géographique refroidit les ardeurs de la famille Balotelli. Mario ne retrouvera pas son idole Samuel Eto'o.

Il existe aussi un autre détail non négligeable. Son adoption n'est pas encore totalement acquise aux yeux de la loi, et il tarde à avoir la nationalité italienne, ce qui soulève quelques soucis dans les négociations avec les formations étrangères qui le suivent et où il faut un permis de travail, notamment en Angleterre où Chelsea, Arsenal et Liverpool lui font les yeux doux.

Finalement, c’est l’Inter qui décroche le diamant avec une indemnité de 350.000 euros. Les Barwuah sont hypnotisés devant leur écran téléviseur à l’annonce de la nouvelle. Ils veulent faire leur mea culpa mais se heurtent au refus de leur sang. Mario est furieux quand il lit l’interview qu’il juge indécente dans les colonnes d’un journal : «Maintenant ils désirent faire savoir à tout le monde que ce sont eux les "vrais" parents, qu'ils désirent mon affection, comme s'ils avaient un droit, celui du sang. »

«Malgré ma demande de cesser les interviews, ils continuent, espérant obtenir je ne sais quel avantage, lançant de fausses accusations à l'encontre de maman "Silvia" et papa "Franco". Eux aussi, ils ne roulaient pas sur l'or quand ils m'ont accueilli, pas plus qu'aujourd'hui. Papa est retraité, maman femme au foyer, des personnes des plus ordinaires avec d'autres enfants. Et je peux attester qu'ils n'ont jamais dit le moindre mal au sujet de mes parents biologiques en ma présence (comme il a été faussement écrit) et s'ils ont choisi le silence et la discrétion c'est pour une seule raison : mon bien-être. ».

La saison 2007-2008 marque les premiers pas de Mario Balotelli comme professionnel. En l'absence de plusieurs attaquants de l'équipe, Mario Balotelli est convoqué pour des rencontres de Serie A. Le 6 Avril 2008, il inscrit son premier but en championnat face à l'Atalanta Bergame. En Coupe d'Italie, il marque un doublé contre la Reggina et un autre fort remarqué face à la Juventus au tour suivant.

Il décline la sélection avec les Black Stars du Ghana. Le 12 aôut 2008, il est naturalisé Italien, opte pour la Squadra Azzura, s’adjuge le maillot des Espoirs. Le 5 septembre 2008, il ouvre son compteur but chez les espoirs contre la Grèce. L’Italie en fait un grand espoir pour son football. Dommage pour les Barwuah et les Ghanéens aussi !


D’après le Post.fr, forum-france2.fr et wikipedia.fr

jeudi 12 février 2009

Les fous de Maradona ont aussi leur église

Le sélectionneur de l'équipe argentine est un mythe dans son pays. Il existe même une curieuse « Église maradonienne » qui revendique 100 000 fidèles.

« Que les hommes ne séparent pas ceux que le dieu du football a unis », scande le maître de cérémonie. Sous le portrait géant de Diego Maradona et devant un ballon rond pour témoin, deux couples mexicains scellent leur mariage. Les hommes arborent un imposant numéro 10 cousu sur leur veste noire. Les quatre époux jurent « de s'aimer et de se respecter en partageant les buts, les vidéos et les images de leur Dieu, d'avoir des enfants et de leur donner comme deuxième prénom celui de Diego », conformément au neuvième des dix commandements de la bible maradonienne.

Chaque année, les membres de « l'Église maradonienne » célèbrent en grande pompe le 30 octobre, jour de naissance de Diego Maradona. On se marie. On fête un « Noël » insolite, puis on célèbre la « Pâques de Diego » le 22 juin, date anniversaire de la victoire de l'Argentine sur l'Angleterre, lors du Mondial au Mexique de 1986. Ce jour-là, le « Pibe de Oro » (gamin en or) avait marqué par deux fois. De la main tout d'abord, la fameuse et polémique « Main de Dieu », puis au terme d'une chevauchée fantastique de 60 mètres en dribblant plusieurs Anglais.

L'institution revendique environ 100 000 fidèles dans le monde entier, dont 500 en France. Un simple clic sur un site Internet suffit, il est vrai, à se convertir en fidèle. « Pour les Argentins, le football est une religion. Alors notre dieu s'appelle Diego Maradona », sourit Alejandro Verón, journaliste et fondateur de cette étrange paroisse. Et de préciser : « L'Église maradonienne, ce n'est pas une secte ! C'est juste du folklore argentin. » Deux fidèles, Vanessa et Javier, ont ainsi baptisé leur chienne Dalma, prénom de la fille aînée de l'actuel entraîneur de l'équipe argentine. « est et restera le meilleur », assurent ceux qui ont repeint leur maison de bleu et jaune, les couleurs du club de Boca Juniors où a brillé Maradona.

Qu'il déchaîne admiration ou écœurement, l'ancien meneur de jeu reste une figure incontournable au pays du foot et du tango. On lui a déjà érigé une statue de bronze à son effigie de 3 mètres de haut et 300 kilos. Pour comprendre ce culte, il faut se rappeler que Maradona est un miraculé, presque un « ressuscité ». Il a survécu à trois hospitalisations d'urgence en 2000, 2004 et 2007, suite à sa dépendance à la drogue ou à l'alcool.

Pas étonnant, donc, que sa vie inspire tant d'artistes, d'Emir Kusturica, qui lui a consacré un documentaire l'année dernière, à Manu Chao, qui lui a dédié deux chansons, « Santa Maradona » et plus récemment, « La vida tómbola ». Comme le disait avec humour le dessinateur Roberto Fontanarrosa, Maradona est tout simplement « le plus grand monument vivant d'Argentine ».

Article tiré de http://www.ouest-france.fr/

mardi 10 février 2009

Pourquoi « Bio Tchané est le meilleur »

Sa candidature fait frémir les « caurisants ». Pourtant tous, autant que leur « maître », admettent qu’ « Abdoulaye Bio Tchané est le meilleur ». A moins que, comme en 2005, les yayistes n’étouffent cette espérance légitime qui s’exprime à nouveau dans la Donga.

La répartie avec laquelle l’actuel président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’est exprimé à son passage devant les élèves du CEG1 de Djougou ne prête plus à confusion. Longtemps candidat potentiel mais jamais déclaré, Abdoulaye Bio Tchané a franchi un premier pas vers la prise de décision suprême.

Voici bientôt cinq ans que la Donga attendait que son enfant prodige se mesure aux autres candidats potentiels. Car, déjà en 2004, quand Ahamed Akobi initiait le mouvement politique national « Ensemble, c’est plus sûr », c’était d’abord pour lui. Toute la stratégie de l’ancien Ministre des Travaux Publics et des Transports était au départ orientée sur l’ultime candidature de Bio Tchané.

Parrain dans l’ombre du mouvement, l’ancien Ministre des Finances laissait l’initiative prospérer sans pour autant avancer à visage découvert afin de ne pas irriter le Chef de l’Etat d’alors, Mathieu Kérékou.

En 2005, alors que le pays grouille des rumeurs d’une probable révision de la Constitution par le pouvoir en place, écrasant sur son passage les candidats potentiels et les ministres non alignés à la cause de la révision, Ahamed Akobi est débarqué du gouvernement.

A un an de l’échéance de 2006, la dynamique « Ensemble, c’est plus sûr » lancée à Bassila va paradoxalement se conforter à Copargo et à Ouaké, deux autres communes de la Donga, avec jusque-là le même objectif : Bio Tchané, Président de la République.

Mais, c’est sans compter avec « la traîtrise, le mensonge, le dol et la ruse » qui ont toujours animé les adversaires à cette candidature. S’inspirant d’actions dignes du KGB russe dans un environnement qui se veut démocratique et pluraliste, les adversaires ont réussi à infiltrer le mouvement « Ensemble, c’est plus sûr » pour le détourner de l’objectif principal : faire élire Bio Tchané.

En juin 2005, à la rencontre de Ouaké, la manœuvre de récupération du mouvement par les infiltrés a abouti à définir une nouvelle feuille de route qui consiste à rencontrer tous les potentiels candidats à l’élection présidentielle notamment Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, Boni Yayi et Bio Tchané, afin de « choisir le meilleur en mesure de porter les aspirations au développement des populations de la Donga ».

A l’évidence, l’initiateur du mouvement, Feu Ahamed Akobi, semblait déjà perdre la commande au profit d’autres parents dépourvus de base électorale mais qui, à coup d’intrigues et de duperie, ont réussi à intégrer le comité désigné pour prendre contact avec les personnalités citées plus haut.

Dans cette démarche, il apparaît plus intéressant de se rendre à Lomé au siège de la BOAD avec peut être un retour sonnant et trébuchant plutôt que sonner les portes du FMI à Washington. Bio Tchané, qui réside aux Etats-Unis comme Directeur Afrique du FMI ne sera pas rencontré. Le défunt, dans sa volonté de ne pas fragiliser le mouvement, s’est résigné devant le hold up des infiltrés.

A deux semaines de la rencontre finale de Djougou qui devrait aboutir en septembre 2005 au choix de Bio Tchané comme candidat du mouvement « Ensemble, c’est plus sûr », patatras, tout l’édifice bâti depuis 2004 s’écroule.

« De tous les candidats listés, Bio Tchané est le meilleur. Mais le choix est fait : c’est Boni Yayi. C’est le message que je vais passer à Djougou », avait confié Ahamed Akobi dans son bureau au Boulevard du Canada à Cadjehoun.

La suite est connue de tous : Bio Tchané ne sera pas candidat, Boni Yayi est président de la République et les yayistes craignent de nouveau la candidature du « meilleur ». Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, dit-on.

lundi 9 février 2009

Sessegnon : l'irrésistible ascension

Auteur encore une fois d'une performance exceptionnelle hier soir à la Baujoire, l'international Béninois Stéphane Sessegnon s'affiche véritablement comme l'homme providentiel du PSG. Des appuis magistraux, dribleur fou rien ne semble pouvoir résister au talent du joueur parisien. Mais à l'heure actuelle une question se pose, pourra t-il réellement rester quelques années au sein du club de la capitale alors que le milieu de terrain attise déjà les convoitises de nombreux cadors européens ?

Stéphane Sessegnon débute sa carrière au Bénin avant de rejoindre le continent en 2004. Il intègre l'équipe de l'US Créteil-Lusitanos où en deux saisons, il jouera près de 70 matchs pour une dizaine de buts. Lors de la saison 2006/2007, il rejoint le club du Mans dont il devient directement un joueur cadre. Il marque son premier but en ligue 1 face au Stade Rennais et effectue sa première passe décisive contre le RC Lens. Il réalise son premier doublé à Gerland face à l'OL, le 1er septembre 2007. Lors de ce match, après avoir mené 2-0 les Manceaux s'inclineront sur le score de 3-2 en encaissant les 3 buts en 7 minutes.

Au niveau international, il a inscrit son premier but avec le Bénin contre le Togo en juin 2007. Au cours de l'été suivant, il réalise son "rêve de gosse" en rejoignant le PSG.

Qui aurait misé sur Stéphane Sessegnon lors du mercato estival dernier ? Certes, celui-ci semblait déjà avoir acquis un talent certain avec le Mans son ancien club, mais seul Paul Le Guen au sein du club parisien semblait vouloir réellement s'attacher des services du polyvalent milieu de terrain, le but étant de se sortir de ce maintien disputé depuis deux ans. Quelques mois plus tard le club de la capitale joue le titre et se trouve même à l'heure actuelle à seulement deux longueurs du leader l'Olympique Lyonnais.

Bien évidemment toutes les performances du club ne sont pas dû à un seul et unique joueur mais au travail d'une équipe en générale, mais qui peut dès lors affirmer que le PSG aurait de telles résultat sans milieu de terrain ? A l'origine de nombreux buts cette saison il a encore frappé un grand coup hier soir en inscrivant un but sur un frappe venu d'ailleurs mais aussi et surtout en étant l'auteur d'une performance incroyable...

Souvenez-vous au début de saison il avait tapé dans l'œil du club londonien de Chelsea. Selon la presse Outre-Manche, des émissaires des Blues étaient d'ailleurs venu au Parc des Princes pour assister au match PSG-Nantes se disputant le 12 septembre dernier. Celui-ci étant au courant de l'intérêt du club londonien avait affirmé qu'il était flatté d'entendre qu'un grand club de Premier League s'intéressait à lui mais que pour le moment il était un joueur du PSG et qu'il avait encore beaucoup à prouver. De son coté, le club parisien avait affirmé quant à lui ne pas vouloir se séparer de son joueur bien trop précieux à leur goût.

Le temps passe et le joueur continue de régaler les supporters du PSG voir même des spectateurs en général. Mais l'international Béninois pourra t-il rester bien longtemps au club alors que son destin semble tout tracé ?...Une chose en est pour le moins sur, le milieu de terrain parisien est véritablement l'un des meilleurs joueurs de ligue 1 cette saison... Pourvu que ça dure...

Article tiré de http://www.psgteam.net/.