vendredi 15 mai 2009

HAAC : Ne pas se tromper de vote

Il y a beaucoup de candidats qui aspirent à être conseiller à la HAAC sans grande conviction, et il y a une candidate, qui une fois élue, s’attachera à défendre et à protéger la profession et ses animateurs. Alors pourquoi continuer de douter ?

La démagogie, la calomnie et les pratiques de corruption sont les armes des politiciens. La vérité est le credo des animateurs de la presse. Et c’est sur le terrain de la vérité que se situe Philomène Aboudou, depuis la validation de sa candidature par la commission électorale (CEA/HAAC). Car contrairement à tous ses adversaires qui ont entamé précocement la campagne sans tenir compte du calendrier officiel, Mme Aboudou est restée légaliste jusqu’au bout par respect aux décisions des institutions que nous avons érigées par nous-mêmes.

Depuis une dizaine de jours, elle a entamé une campagne civilisée allant au contact de journalistes juniors actifs et soucieux pour l’avenir de leur profession, donnant des coups de fil à des seniors soucieux du sauvegarder certains acquis de la liberté de presse, et répondant par mails aux interpellations de nombreux confrères qui s’inquiètent de la « politisation » actuelle de la HAAC. Tous convergent vers une et une seule doléance : mettre la HAAC au service des professionnels.

Et qui mieux que cette mère de famille entrée à l’ORTB au début des années 80, de par son parcours, son expérience et ses responsabilités actuelles est en mesure de comprendre les besoins légitimes d’aération des radios et télévisions privées plombées par le fisc et les redevances ou encore les besoins d’émancipation des radios rurales et communautaires confinées par un cahier de charges stalinien.

Depuis plus d’une vingtaine d’années, les témoignages concordent que Philomène Aboudou est restée fidèle au crédo du journalisme à savoir professionnalisme, neutralité et responsabilité. Journaliste, elle transcende les clivages, les courants et les générations. Ce sont ces socles qui ont bâti sa réputation et son dévouement et sur lesquels elle va s’investir aux côtés des huit autres membres venus d’horizons divers à défendre et à protéger la substance du journalisme, de la communication de masse et des technologies de l’information et de la communication.

lundi 11 mai 2009

Mouri OGOUNBIYI. « Première saison en Europe, Première Coupe »

Finale de la Coupe de France. Un à un, les Guingampais racontent leur sentiment le plus marquant.La finale de la Coupe de France 2009 reste un bonheur partagé.

Stéphane TRÉVISAN. « La frustration de la finale perdue en 1997 est effacée et bien effacée. Ce n'est que du bonheur et il a fallu attendre douze ans. A 1-0, j'ai revu 1997, mais il y a dans cette équipe une vraie force mentale pour renverser des situations difficiles. »

Guillaume GAUCLIN. « J'ai soulevé la Coupe en pensant très fort à mon père décédé en début d'année. »

Bakary KONÉ. « La solidarité du groupe est fantastique. Quand Rennes a ouvert le score, on s'est accroché et on n'a rien lâché. Tous unis comme des frères. »
Christian BASSILA. « Pendant l'échauffement, le public et le Kop rouge ont dessiné trois lettres géantes dans les tribunes, EAG avec des tifos. C'était grandiose. Inoubliable ! »

Jean-Christophe VERGEROLLE. « Je ne retiens pas une image mais plusieurs images : le Stade de France en fête aux couleurs de la Bretagne, cette formidable communion entre le public et les joueurs, l'explosion de joie au coup de sifflet final ou encore la remise du trophée. Tout était magique. Quel souvenir ! »

Felipe SAAD. « Pour cette finale historique, j'avais confectionné un drapeau, mi-Bretagne, mi-Brésil. Une fabrication maison. Je ne l'ai pas quitté de la soirée. »

Yves DEROFF. « C'est une grande fierté pour un joueur de gagner trois Coupes de France et une Coupe de la Ligue. Dans l'état d'esprit, cette victoire me rappelle la première coupe remportée avec le FC Nantes. Sur le plan émotionnel, ce fut aussi fort qu'en 1999 ».

Fabrice COLLEAU. « Christian Bassila est un homme exceptionnel. Je suis très fier qu'il soit le capitaine de Guingamp et il m'a fait un énorme cadeau. Il m'a demandé de soulever la coupe avec lui. Je ne le remercierai jamais assez pour ça. Il me l'avait annoncé à Toulouse et il a tenu sa promesse. C'est le patron du groupe, c'est le guide. Cette saison restera gravée à jamais. »

Badara SÈNE. « Lorsqu'avec Richard Soumah, j'ai porté la Coupe devant les supporters, c'est un rêve qui s'est réalisé. On a vu combien les supporters étaient heureux, combien on leur faisait plaisir. Je n'ai pas pleuré, mais cela m'a touché. Je connaissais le Stade de France, mais là c'était incroyable. »

Wilson ORUMA. « Le plus beau, le plus fantastique c'est de voir une petite ville comme Guingamp gagner une Coupe et entrer dans l'histoire. Personne ne croyait forcément en nous, mais nous avons cru en nous. ».

Lionel MATHIS. « Le truc c'est d'avoir gagné la Coupe avec une équipe de L2 alors que cela fait 50 ans que personne n'y était parvenu. C'est là l'exploit. L'ambiance et les couleurs m'ont impressionné. J'ai d'autant plus apprécié que ma famille était là parce qu'elle habite tout près du Stade de France. »

François BELLUGOU. « Ce qui m'a le plus touché est de pouvoir porter la Coupe vers ma famille et de voir mon père très ému en me voyant arriver. Vraiment, cela m'a touché et j'ai aussi pensé à tous les gens qui nous ont encouragés. »

Mouri OGOUNBIYI. « Beaucoup de grands joueurs comme Zinedine Zidane, Thierry Henry, Ronaldinho ont foulé la pelouse du Stade de France et ont marqué son histoire. Pour ma première saison en Europe, je suis très content de gagner une Coupe. »

Yohann RIVIÈRE. « Je retiens surtout l'entrée sur le terrain, il y avait énormément de bruit. La présentation des équipes où l'on était applaudi par les Guingampais et sifflé par les Rennais était également un beau moment, tout comme la Marseillaise, reprise en coeur par tout le public. »

Richard SOUMAH. « Je veux tout garder de cette soirée sans mettre en avant un moment ou un autre de cette journée inoubliable. »

Cédric LIABEUF. « Mon souvenir de la finale reste ce bonheur partagé. On a vécu quelque chose de grandiose ensemble, des moments privilégiés. La fin de saison approche mais on n'a pas envie de se séparer. »

GILSON SILVA. « Le moment le plus fort a été l'entrée sur le terrain. L'émotion était à son comble, surtout quand j'ai entendu les hymnes. Ce sont des choses qui me resteront. »

EDUARDO. « Je retiens avant tout la fête d'après-match. Avec les autres joueurs, on s'est regardé les yeux dans les yeux. Ce trophée, il est pour nous tous ! »

mardi 5 mai 2009

Eto'o, le chant du départ

Cette saison, Samuel Eto'o, l'attaquant du FC Barcelone, semble, à l'image de son équipe, inarrêtable. L'international camerounais file ainsi tranquillement vers un sacre en Liga, au détriment du Real Madrid, et est toujours en course pour succéder à Manchester United au palmarès de la Ligue des Champions. Pourtant, ces dernières semaines, l'ancienne vedette de Majorque a laissé entendre, par son comportement, qu'un vent de changement pourrait bien souffler cet été sur la carrière du triple Ballon d'Or africain.

En 42 matches disputés, Liga et Ligue des Champions confondues, Samuel Eto'o a inscrit la bagatelle de 32 réalisations. Un total déjà énorme qui devrait encore être grossi de quelques unités d'ici la fin de saison puisque le FC Barcelone doit encore disputer quatre matches de championnat, une finale de Coupe du Roi et une demi-finale retour de Ligue des Champions, peut-être suivie d'une finale...

Autrement dit, 2009 pourrait être le symbole de toutes les réussites pour les Catalans et leur icone depuis maintenant cinq saisons. Pourtant, paradoxalement, le chant du départ n'a jamais semblé été aussi retentissant pour le Lion Indomptable... Si, officiellement, aucune véritable information n'a encore filtré à ce sujet, plusieurs éléments permettent de penser que le natif de Nkon se prépare à faire ses valises. Pire, les Blaugranas ne souhaiteraient pas le retenir envers et contre tous...

Mais tout s'explique. En fin de contrat au 30 juin 2010, Eto'o aurait dernièrement refusé une prolongation de bail portant jusqu'en 2014 avec les Barcelonais, et souhaiterait relever un nouveau défi. De fait, les leaders de Liga pourraient devoir se résoudre à laisser filer leur perle gratuitement d'ici 13 mois... Une idée à laquelle ne peut se résoudre un club comme le Barça, qui devra donc faire toute ce qui est en son pouvoir pour récupérer quelques millions d'euros sur l'ancien de Leganes.

Entre Eto'o et sa direction, on joue donc au chat et à la souris... L'été dernier, le numéro 9 avait été placé sur la liste noire de Josep Guardiola, alors intronisé en lieu et place de Frank Rijkaard, au côté de Ronaldinho ou Deco, mais avait finalement été conservé au regard de son comportement exemplaire lors de la préparation d'avant-saison. Après avoir pris sa revanche sur le sort et son entraîneur, Samuel Eto'o s'en irait donc comme un prince...

Et les propositions ne manqueront pas d'affluer. Pour étayer la thèse d'un départ, le principal intéressé est en pourparlers, depuis plusieurs semaines, avec un agent français qui prendrait la suite du Grupo Santos Idub, pour gérer les droits à l'image du joueur et ses affaires contractuelles. Implanté de l'autre côté des Pyrénées depuis plusieurs années déjà, l'agent en question nous a confirmé qu'une réunion s'était tenue, ce lundi 4 mai, avec le frère du Blaugrana et son avocat, Maître Mesalles, et qu'un "projet de travail en collégial va très certainement être mis en place".

Son nouveau représentant aurait alors la charge de trouver une nouvelle destination et un challenge de poids à relever, en Angleterre ou en Espagne. Après douze ans passés au pays de Cervantes, le médaillé d'or aux Jeux Olympique de Sydney en 2000 aspire à un nouveau défi parfaitement compréhensible. Reste à savoir ce que décidera Samuel Eto'o... Pour le moment, seul l'intérêt avéré de Manchester City a filtré. Les pensionnaires du City of Manchester Stadium aimeraient faire du Camerounais le fer de lance d'une campagne de recrutement de stars sans précédent. Avec seulement quelques mois de contrat à honorer, le Lion serait accessible pour une somme avoisinant quelques 15 millions d'euros. Presque incroyable pour un joueur d'un tel talent.

Mais, comme avec le Milanais Kaka l'hiver dernier, les Citizens ont rapidement tenu à démentir cette information révélée par le très sérieux quotidien britannique, The Times. Toutefois, personne n'est dupe... Mais comment imaginer le triple Ballon d'or africain (2003, 2004 et 2005) dans une équipe qui ne participera pas à la Ligue des Champions la saison prochaine ?

Tiré de www.football.fr

HAAC : Qui est le meilleur choix

Les FCBE comme les G et F financeraient à coups de millions des candidats suite à la bourde de la CEA/ HAAC qui a à tort encouragé cela par sa malheureuse décision de fixer à 2.000.000 FCFA le plafond de la campagne..

Demander à un candidat qui gagne au plus 200.000 FCFA par mois (après 10 ans de service) de ne pas dépasser dix fois plus en deux semaines de campagne, c'est déjà une porte ouverte au financement extérieur là où ce sont ses soutiens au sein de la profession qui devraient cotiser pour sa campagne. Tout le monde sait que les journalistes adhèrent aux mouvements associatifs mais ne cotisent jamais. Le cas de l'UPSB que je connais bien est un exemple.

Pour moi, cette élection n'avait pas besoin d'une campagne comme le font les politiques. On se connaît tous dans la profession ne serait-ce que par les signatures au bas des articles, la voix à la radio ou la tronche à la télévision.

Pour autant, l'irruption des financements politiques dans notre campagne se comprend aisément, du fait que des membres de cette HAAC (à priori neutre dans le jeu politique), ont, tout au long de leur mandat, préféré afficher leurs couleurs politiques compromettant dangereusement la neutralité de l'institution et trichant impudiquement avec leurs mandants (de courants politiques diverses ou même parfois apolitiques).

Ne soyons donc pas étonnés de voir le débat voler très bas dans un milieu à priori d'intellectuels et de cadres. Ne soyons pas surpris des accusations sans preuves et des mises au point en détresse.

Si nous voulons redorer la HAAC, l'extraire de la politisation abjecte, si nous voulons d'une HAAC neutre, prête à jouer son rôle constitutionnel de défense de la liberté de la presse, évitons de voter pour des candidats qui seront demain des marionnettes des forces politiques toutes tendances confondues.

Ensemble votons Philomène ABOUDOU (philoreine@yahoo.fr), professionnelle neutre, qui transcende les courants et les générations et qui mesure bien de par ses responsabilités actuelles, la grandeur de la tâche, la nécessité de protéger les journalistes et de mettre fin à la précarité des animateurs de la profession.