mardi 5 mai 2009

HAAC : Qui est le meilleur choix

Les FCBE comme les G et F financeraient à coups de millions des candidats suite à la bourde de la CEA/ HAAC qui a à tort encouragé cela par sa malheureuse décision de fixer à 2.000.000 FCFA le plafond de la campagne..

Demander à un candidat qui gagne au plus 200.000 FCFA par mois (après 10 ans de service) de ne pas dépasser dix fois plus en deux semaines de campagne, c'est déjà une porte ouverte au financement extérieur là où ce sont ses soutiens au sein de la profession qui devraient cotiser pour sa campagne. Tout le monde sait que les journalistes adhèrent aux mouvements associatifs mais ne cotisent jamais. Le cas de l'UPSB que je connais bien est un exemple.

Pour moi, cette élection n'avait pas besoin d'une campagne comme le font les politiques. On se connaît tous dans la profession ne serait-ce que par les signatures au bas des articles, la voix à la radio ou la tronche à la télévision.

Pour autant, l'irruption des financements politiques dans notre campagne se comprend aisément, du fait que des membres de cette HAAC (à priori neutre dans le jeu politique), ont, tout au long de leur mandat, préféré afficher leurs couleurs politiques compromettant dangereusement la neutralité de l'institution et trichant impudiquement avec leurs mandants (de courants politiques diverses ou même parfois apolitiques).

Ne soyons donc pas étonnés de voir le débat voler très bas dans un milieu à priori d'intellectuels et de cadres. Ne soyons pas surpris des accusations sans preuves et des mises au point en détresse.

Si nous voulons redorer la HAAC, l'extraire de la politisation abjecte, si nous voulons d'une HAAC neutre, prête à jouer son rôle constitutionnel de défense de la liberté de la presse, évitons de voter pour des candidats qui seront demain des marionnettes des forces politiques toutes tendances confondues.

Ensemble votons Philomène ABOUDOU (philoreine@yahoo.fr), professionnelle neutre, qui transcende les courants et les générations et qui mesure bien de par ses responsabilités actuelles, la grandeur de la tâche, la nécessité de protéger les journalistes et de mettre fin à la précarité des animateurs de la profession.

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